Dès les premiers flux de factures électroniques, une plateforme agréée automatise le traitement, fiabilise les données et assure un suivi continu des échanges. Ces effets se traduisent assez rapidement dans l’organisation quotidienne d’une entreprise. En voici 12 à observer après la mise en route.
1 - Suppression des ressaisies manuelles
Les formats électroniques normalisés (UBL, CII, Factur-X) permettent aux données de facturation d’être transmises sous forme exploitable par les systèmes d’information. Chaque information (identité des parties, montants, taux de TVA, références) est intégrée dans des champs dédiés. La facture circule ainsi d’un outil à l’autre sans transformation intermédiaire, depuis l’émission jusqu’à l’intégration dans les logiciels de gestion.
2 - Réduction des erreurs dès l’émission
Les plateformes agréées effectuent des contrôles systématiques sur les factures avant leur transmission. Elles vérifient la présence des mentions obligatoires, la cohérence des données fiscales et le respect des formats attendus.
En cas d’anomalie, la facture est rejetée immédiatement. Cette logique de contrôle en amont évite la propagation d’erreurs dans les systèmes comptables et limite les corrections tardives, souvent plus coûteuses à traiter.
3 - Fluidité du traitement des factures
La facturation électronique s’inscrit dans un flux continu, sans rupture entre les différentes étapes du cycle. Une facture déposée sur une plateforme agréée est automatiquement routée vers le bon destinataire, grâce à l’annuaire central de la réforme. Les délais liés aux échanges manuels ou aux vérifications successives disparaissent. Le traitement devient plus homogène, quel que soit le volume ou le nombre de partenaires impliqués.
4 - Suivi des factures de bout en bout
Chaque facture électronique est associée à un cycle de vie normalisé, défini par la réglementation. Les statuts (déposée, rejetée, refusée, encaissée) permettent de suivre précisément l’avancement du traitement.
Ce suivi est partagé entre l’émetteur, le destinataire et l’administration fiscale. Il offre une visibilité continue sur l’état réel des factures en circulation.
5 - Amélioration de la visibilité sur les encaissements
Pour les prestations de services, la réforme impose la transmission des données de paiement. Cette obligation permet d’associer la facture à son encaissement effectif, partiel ou total. Les entreprises disposent ainsi d’une lecture plus précise des flux financiers liés à la facturation. Cette visibilité facilite le suivi des paiements et l’identification des situations nécessitant une action, sans multiplier les outils de contrôle.
6 - Moins de litiges et moins de rejets
En fiabilisant les données dès l’origine, les plateformes agréées réduisent les causes classiques de contestation. Les factures non conformes sont bloquées avant d’entrer dans le circuit. Les échanges correctifs tardifs avec les clients ou les fournisseurs deviennent moins fréquents. Les relations commerciales gagnent en fluidité et en lisibilité.
7 - Centralisation des échanges de facturation
Les flux de facturation transitent par une infrastructure commune et interopérable. Les entreprises n’ont plus à gérer une multiplicité de formats, de canaux ou de règles propres à chaque partenaire. Cette centralisation simplifie l’organisation interne et sécurise les échanges avec l’ensemble de l’écosystème.
8 - Sécurisation des informations
Les plateformes agréées assurent l’intégrité, l’authenticité et la traçabilité des factures électroniques. Chaque action est horodatée et enregistrée. Les données sont transmises et conservées dans des environnements contrôlés, conformes aux exigences réglementaires. Cette sécurisation réduit les risques de perte, d’altération ou d’accès non autorisé.
9 - Fiabilisation des données comptables et fiscales
Les données transmises à l’administration sont extraites directement des factures électroniques. Elles ne font pas l’objet de retraitements manuels ou de reconstitutions a posteriori. Les déclarations reposent sur des informations cohérentes et tracées.
10 - Maîtrise du temps consacré aux tâches administratives
En automatisant les contrôles, les transmissions et le suivi, la plateforme agréée allège la charge administrative. Les équipes passent moins de temps à vérifier, corriger ou relancer. Elles peuvent se recentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée, comme l’analyse ou le pilotage.
11 - Simplification des échanges avec les partenaires
Clients et fournisseurs partagent une lecture commune des statuts et des informations de facturation. Les incompréhensions diminuent, tout comme les échanges informels pour savoir où en est la facture. La relation devient plus factuelle, plus fluide et plus transparente.
12 - Renforcement du pilotage des flux de facturation
La facturation électronique donne une vision consolidée des flux en cours. Les entreprises peuvent identifier les volumes traités, les factures en attente et les points de blocage éventuels.
Cette lecture facilite le pilotage des processus de facturation et l’ajustement des pratiques internes, sans multiplier les outils ou les tableaux de suivi.
gedly s’inscrit dans cette logique. Nos solutions s’adaptent aux circuits de facturation existants et permettent d’exploiter les données issues des factures électroniques, sans rupture dans l’organisation des équipes.